Qu’est-ce qu’une vessie hyperactive ? Symptômes, causes et prévention

Ressentez-vous une envie pressante d’uriner 6 à 8 fois par jour ? Avez-vous souvent la sensation d’envie pressante qui vous poussent à courir aux toilettes, sans savoir si vous y arriverez à temps ? Vous souffrez peut-être d’une vessie hyperactive. Il s'agit d'une maladie qui affecte les muscles de la vessie, provoquant des mictions fréquentes, des mictions impérieuses et l'incontinence. L'hyperactivité vésicale peut être liée à divers facteurs, notamment des lésions nerveuses, des changements hormonaux et certains médicaments.

Qu’est-ce qu’une vessie hyperactive ?

Avoir une vessie hyperactive renvoie à un type d’incontinence urinaire appelé incontinence par impériosité. Elle se développe lorsque les nerfs dans et autour de la vessie sont abîmés. En conséquence, les muscles de la vessie se contractent, ce qui vous donne la sensation permanente et inconfortable d’avoir besoin d’uriner qui vous fait courir aux toilettes. Parfois, vous ne pourriez pas toujours arriver aux toilettes à temps. Cela peut se produire même lorsque la vessie n’est pas pleine.

La vessie est un sac musculaire qui stocke l'urine jusqu'à ce qu'elle soit prête à être évacuée. Dans une vessie saine, les muscles se contractent pour expulser l'urine lorsque la vessie est pleine et le sphincter urétral (le muscle qui contrôle l'écoulement de l'urine) se détend pour permettre à l'urine évacuée du corps. Cependant, les fuites urinaires peuvent entraîner une contraction involontaire de ces muscles, ce qui provoque une envie soudaine et forte d'uriner.

L'hyperactivité vésicale touche des millions de personnes dans le monde, les femmes étant plus susceptibles d'en être atteintes que les hommes. L'hyperactivité vésicale chez la femme est un problème courant qui peut survenir à tout âge, mais qui est plus fréquent chez les personnes âgées. Il convient de noter que les femmes qui ont accouché, qui sont ménopausées ou dont les muscles du plancher pelvien sont affaiblis sont plus sujettes aux fuites urinaires, qui sont une cause fréquente d'hyperactivité vésicale.

Causes et facteurs à risque d’une vessie hyperactive

La vessie irritable est due à des lésions des nerfs de la vessie et du périnée, du système musculaire, des nerfs et des ligaments qui soutiennent la vessie, l’utérus et l’anus. Certaines lésions du système nerveux peuvent également contribuer au problème, en particulier si la communication entre la vessie et le cerveau est affectée. Cela signifie que le cerveau ne reçoit pas les bons signaux pour vous indiquer que le moment est venu d’aller aux toilettes.

Il va sans dire que l'hyperactivité vésicale peut affecter considérablement votre vie quotidienne. Bien que les causes exactes de l'hyperactivité vésicale ne soient pas toujours claires, plusieurs facteurs peuvent contribuer au développement de cette affection. Reconnaître et comprendre ces causes et ces facteurs de risque peut aider à prendre des mesures pour prévenir ou traiter les troubles de la vessie. Les facteurs de risque les plus courants de l'incontinence par impériosité due à l'hyperactivité vésicale chez les femmes sont décrits ci-dessous :

• L’accouchement La vessie irritable chez la femme est souvent provoquée par des lésions nerveuses dues à une césarienne. La vessie irritable chez la femme peut également être causée par des lésions nerveuses subies pendant l’accouchement naturel.
• Chirurgie pelvienne précédente En plus des césariennes précédentes, toute autre chirurgie pelvienne précédente peut provoquer des lésions sur les nerfs reliés à votre périnée et à votre vessie.
• Problèmes neurologiques Des troubles qui affectent le système nerveux, tels que la sclérose en plaques, la maladie de Parkinson, les arrêts cardiovasculaires ou même le diabète peuvent altérer la communication entre le cerveau et les muscles de la vessie ainsi que le fonctionnement des nerfs dans et autour de la vessie, pour entraîner ainsi une vessie hyperactive.
• Traitements Certains médicaments peuvent également être à l’origine de la sensibilité de votre vessie et des nerfs environnants.
• Infection urinaire Les irritations et l’inflammation causées par les infections urinaires peuvent aggraver l’hyperactivité vésicale. Toutefois, cette situation est temporaire. Dès que l’infection disparaît, votre vessie retourne à son fonctionnement normal.
• L'âge : Avec l'âge, les muscles de la vessie s'affaiblissent et la capacité de la vessie à retenir l'urine diminue.
• Troubles de la vessie : Des anomalies structurelles de la vessie, telles que des calculs vésicaux ou des tumeurs, peuvent provoquer des symptômes de l'hyperactivité vésicale.
• Constipation : La constipation chronique est l'une des causes de l'hyperactivité vésicale et peut exercer une pression sur la vessie.
• Obésité : le surpoids peut également augmenter la pression sur la vessie.
• Changements hormonaux : Les variations du taux d'œstrogènes chez les femmes ménopausées peuvent provoquer un affaiblissement des muscles de la vessie, ce qui rend la vessie sensible.
• Génétique : Certaines études suggèrent que la génétique peut jouer un rôle dans le développement des troubles de l'hyperactivité vésicale.

Comment diagnostiquer une hyperactivité vésicale ?

Maintenant que nous connaissons les causes de l'hyperactivité vésicale, voyons comment la diagnostiquer. Pour déterminer si une personne souffre d'hyperactivité vésicale, il faut procéder à une évaluation complète des antécédents médicaux, des symptômes et à un examen physique du patient. Il n'existe pas de tests spécifiques pour diagnostiquer cette maladie, mais les professionnels de santé peuvent utiliser certaines méthodes pour écarter d'autres affections susceptibles de provoquer des symptômes similaires. Au cours de l'examen médical, le médecin pose des questions au patient sur ses antécédents médicaux et ses symptômes actuels, notamment la fréquence, le besoin et l'incontinence. Ils peuvent également poser des questions sur la consommation de liquide, le régime alimentaire et les habitudes de vie du patient qui peuvent avoir une incidence sur le fonctionnement de la vessie.

Un examen physique peut également être effectué pour détecter toute affection sous-jacente susceptible de provoquer les symptômes de l'hyperactivité vésicale L'examen peut comprendre une vérification de l'abdomen, du rectum et du bassin afin de déceler toute anomalie ou tout signe de lésion nerveuse. Un autre type de test consiste à vérifier la présence d'infections urinaires, de sang dans les urines ou d'autres anomalies. Des analyses de sang peuvent également être effectuées pour vérifier la présence d'affections, telles que le diabète, qui peuvent contribuer aux lésions nerveuses et aux symptômes de l'hyperactivité vésicale. Dans certains cas, le médecin peut orienter le patient vers un urologue ou un gynécologue pour une évaluation, telle qu'une étude urodynamique, afin de vérifier le fonctionnement de la vessie et d'identifier toute pathologie associée.

Prévention et traitement naturel de l'hyperactivité vésicale

À coup sûr, avoir une vessie hyperactive peut être assez agaçant. Cependant, cela ne doit pas vous empêcher de vivre normalement. Avec un peu de patience et de volonté, vous pouvez vous débarrasser des envies soudaines d'uriner, des visites fréquentes aux toilettes et même de l'incontinence. Alors qu’elle peut sembler écrasante, vous pouvez modifier certains aspects de votre mode de vie afin de soulager ou contrôler les symptômes de l’hyperactivité vésicale. La plupart d’entre eux sont simples et faciles à appliquer, et garantissent d’excellents résultats. Essayez quelques traitements et solutions ci-après pour déterminer ce qui fonctionne le mieux dans votre cas.

Entraînez votre vessie

C’est sûr que les lésions nerveuses et musculaires dans votre vessie peuvent être difficiles à soigner. Cependant, cela ne signifie pas que la situation ne peut pas s’améliorer ! Comme tout autre muscle dans votre corps, votre vessie peut devenir solide. Tout ce qu’il faut, c’est un peu d’entraînements. Vous pouvez entraîner votre vessie à allonger les intervalles entre vos visites aux toilettes et à augmenter la quantité d’urine qu’elle peut retenir, afin d'avoir un meilleur contrôle de votre vessie. Voici comment le faire :

1. Commencez par retenir votre urine cinq minutes à chaque fois que vous sentez l’envie pressante d’aller aux toilettes.
2. Lorsque cela devient plus facile, essayez de vous retenir dix minutes, et petit à petit, plus longtemps pour renforcer les muscles de votre vessie.

Respectez le programme

Une autre manière d’entraîner votre vessie est de vous faire un programme pour aller aux toilettes :

• Allez aux toilettes à des heures fixes, par exemple toutes les heures pour commencer.
• Assurez-vous d’aller aux toilettes que vous ayez besoin d’uriner ou non. Non seulement cette astuce n’empêche pas votre vessie de se remplir, mais une fois à l’aise avec ce programme, essayez d’accroître l’intervalle entre chaque visite programmée aux toilettes. De cette façon, les muscles de votre vessie vont lentement se raffermir et s’habituer à retenir plus d’urine sans se contracter.

Double évacuation

Cette technique est appelée la double évacuation. Elle vous permet de vous assurer d’avoir évacué toute l’urine de votre vessie. Garder votre vessie vide peut réduire les risques associés aux spasmes de la vessie. Après tout, si votre vessie n’est pas trop pleine, vous n’aurez pas de fuites importantes en cas de spasmes de la vessie. Cela signifie que vous n’aurez pas d’envie pressante d’aller aux toilettes alors que vous venez de vous y rendre. Voici comment le faire. Après avoir terminé d’uriner, restez sur les toilettes 30 secondes de plus, et urinez à nouveau.

Suivez un régime adapté pour la vessie

L’adoption d’un régime adapté pour la vessie contribuera à favoriser le soulagement des symptômes de votre hyperactivité vésicale. Cela signifie éviter les aliments qui rendent votre urine plus acide parce que les acides irritent davantage votre vessie. Cela signifie dire non à la caféine, à l’alcool, aux agrumes, aux boissons gazeuses et aux aliments épicés. En outre, la constipation peut exercer une pression sur la vessie et exacerber les symptômes de l'hyperactivité vésicale. C'est pourquoi une alimentation riche en fibres peut contribuer à améliorer la santé générale de la vessie. Les fruits, les légumes et les produits à base de céréales complètes constituent de bonnes sources de fibres.

Portez une protection

Porter une protection peut vous apporter une tranquillité d’esprit pour ces moments pendant lesquels vous ne serez pas capable d’arriver aux toilettes à temps. Always a utilisé sa technologie d’absorption de pointe et l’a appliquée dans les produits pour fuites urinaires, et garantir une protection pour vous garder à l’aise, flexible et au sec. La gamme Always Discreet comprend une variété de produits, notamment les protège-slips, les serviettes, et les culottes, chacun conçu pour répondre à vos besoins d’absorption uniques. Les produits Always Discreet sont dotés d’une technologie qui neutralise les odeurs et ils ont un cœur absorbant qui transforme l’humidité en gel pour vous protéger optimalement et retenir l’humidité loin de votre peau tout en restant confortable. Ils sont si fins que personne ne saura que vous les portez.

Exercices de Kegel

Les exercices de Kegel sont des exercices des muscles du plancher pelvien qui peuvent être bénéfiques pour traiter les effets de l'hyperactivité vésicale. Les muscles du plancher pelvien soutiennent la vessie, l'urètre, l'utérus et le rectum ; leur renforcement peut donc contribuer à prévenir les fuites urinaires. Cela se fait en améliorant le contrôle de la vessie et en augmentant la capacité à retenir l'urine. En outre, des muscles plus robustes soutiennent mieux la vessie et réduisent la pression sur l'urètre, prévenant ainsi les symptômes d'une vessie sensible.

N'oubliez pas que les exercices de Kegel ne conviennent pas à tout le monde, en particulier si vous souffrez d'une maladie qui affecte les muscles du plancher pelvien. Consultez votre médecin afin de définir quel est le meilleur traitement pour vous.

Cessez de fumer

La fumée de cigarette contient des substances chimiques nocives qui peuvent affaiblir les muscles de la vessie et augmenter le risque de cancer de la vessie. Le tabagisme peut également endommager les nerfs qui contrôlent le fonctionnement de la vessie, entraînant des symptômes d'hyperactivité vésicale, tels que des mictions impérieuses, des mictions fréquentes et l'incontinence. La toux du fumeur peut également provoquer de petites fuites d'urine. Arrêter de fumer peut être difficile, mais cela signifie se débarrasser de l'une des causes potentielles d'une vessie sensible. N'oubliez pas qu'il existe de nombreuses ressources disponibles, notamment des thérapies de remplacement de la nicotine, des conseils et des groupes de soutien. Un mode de vie sain peut atténuer considérablement les symptômes de l'hyperactivité vésicale !

Thérapie et options thérapeutiques relatives à l'hyperactivité vésicale

Si vous n’observez pas de résultats à partir des changements de comportements, vous pouvez solliciter l’aide d’un professionnel . Consultez simplement votre médecin ou envisagez d'essayer des médecines alternatives telles que l'acupuncture.

Suivre la voie médicale

Vous pouvez contacter votre médecin au sujet de vos options médicales. Chaque option a ses avantages et ses inconvénients. Par conséquent, évaluez chacune d’entre elles et choisissez l’option la plus adaptée à votre style de vie.

La solution la plus évidente est la médication. Les médicaments anticholinergiques, tels que l'oxybutynine, la toltérodine et la solifénacine, agissent en relaxant les muscles de la vessie pour réduire les symptômes de l'hyperréactivité vésicale. Le mirabegron est un autre médicament qui peut détendre les muscles entourant la vessie et augmenter sa capacité, traitant ainsi certaines des causes de l'hyperactivité vésicale. Bien entendu, les médicaments ont généralement des effets secondaires, il est donc important de discuter des risques et des avantages avec votre médecin.

Des méthodes plus avancées de traitement de la vessie comprennent la stimulation nerveuse et les injections de Botox. La première consiste à implanter un petit dispositif qui stimule les nerfs qui contrôlent la vessie afin de réduire les symptômes de l'hyperactivité vésicale. L'injection de Botox dans la vessie, en revanche, peut aider à détendre les muscles et à soulager certains des symptômes des troubles de la vessie. Ce traitement est généralement réservé aux patients qui n'ont pas réagi aux autres thérapies.

Adopter des traitements alternatifs

Bien que certaines données suggèrent que l'acupuncture peut être utile dans le traitement de l'incontinence, des recherches supplémentaires sont nécessaires pour confirmer son efficacité. Cependant, il peut s'agir d'une thérapie complémentaire efficace. En insérant des aiguilles fines à des points très précis de votre corps, les acuponcteurs peuvent cibler des connexions nerveuses spécifiques liées à la miction. Cela peut contribuer à améliorer le fonctionnement de la vessie en augmentant le flux sanguin vers la vessie et en réduisant l'inflammation. L'acupuncture est également capable de réguler le système nerveux, qui joue un rôle dans le contrôle de la vessie, atténuant ainsi certains des symptômes de l'hyperactivité vésicale.